Petit à petit tu te dévoile merveilleuse nature,
Toi qui s’était jetée dans un long sommeil réparateur.
Maintenant tu reprends vie pour nous apporter
Les douces caresses de tes eaux vives
Qui coule avec frénésie.
Le chant de tes oiseaux qui sonne
Tel l’allégro d’un grand compositeur.
La chaleur de ton soleil
Qui étale sa couronne d’or comme un roi
Régnant sur son empire.
Tu fais sortir tes bourgeons qui fleuriront
Pour apporter couleurs et senteurs à l’infini
Beauté de cette bonne vieille terre.
Merci d’être encore au rendez-vous
Même si les hommes t’écorche
Un peu plus chaque année.